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ST JORY

Saint-Jory

Publié le 22/02/2013 - Mis à jour le 24/11/2016
Aux premiers siècles de notre ère existait sur le site de Saint-Jory un domaine agricole qui réunissait quelques maisons établies à proximité d’une voie tracée par les Romains.
Informations
Département : Haute-Garonne (31)
Région : MIDI-PYRENEES
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : MIDI-PYRENEES
Prix moyen du marché : 622 €
Les biens en vente
Région : MIDI-PYRENEES
Prix moyen du marché : 163 468 €

Mais ce fut au XIe siècle que le village apparut pour la première fois sous le nom de Sanctus Georgius qui évolua peu à peu en Sanctus Jorius puis en Saint-Jory. Formé au cœur d’une vaste forêt près de son église dédiée à Saint-Georges et de son château, le domaine dépendait des comtes de Toulouse, ce qui ne l’empêcha pas d’être régulièrement mise à sac par leurs vassaux. Un fief qui passa de main en main au fil des siècles, conservant cependant une relative indépendance pour son administration.

Une ville pillée et dévastée.
Après avoir souffert au XIIIe siècle des croisades contre les Albigeois et du phénomène cathare, le domaine de Saint-Jory fut dévasté par les Anglais au siècle suivant. Et fut acquis par deux notables de Toulouse qui allaient s’opposer à de nombreuses reprises avant qu’il ne revienne à la famille du Faur qui restaura l’unité de la seigneurie et l’agrandit. Mais les guerres de Religion et peut-être une certaine jalousie toulousaine, conduisirent au pillage de la ville avant que l’avènement de Henri IV ne ramène la paix et la prospérité.

Un domaine érigé en baronnie.
Au XVIe siècle, les Saint-Joryens tentèrent à de nombreuses reprises d’échapper au pouvoir seigneurial, une population d’artisans et d’aubergistes, de paysans surtout, qui bénéficiaient du péages des marchandises en transit entre Toulouse et Castelnau. Erigée en baronnie, Saint-Jory souffrit d’inondations et d’épidémies récurrentes. Puis, à la Révolution, les biens ecclésiastiques et seigneuriaux vendus à l’encan, la commune fut intégrée au département de la Haute-Garonne et n’échappa pas aux troubles révolutionnaires.

Un nouvel essor.
Fière du passage de Pie VII en 1814, mais un peu moins de celui de Wellington, chef de l’armée anglaise en route pour prendre Toulouse, Saint-Jory renoua avec la croissance grâce au creusement du canal latéral à la Garonne et à l’arrivée du chemin de fer. A nouveau inondée par une crue de la Garonne en 1875, Saint-Jory reçut la visite du maréchal de Mac Mahon, président de la République, venu témoigner sa compassion. Reconstruite, urbanisée, la petite commune garonnaise sut profiter de l’expansion toulousaine tout au long du XXe siècle.

Une commune résidentielle.
A une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Toulouse, desservie par l’autoroute et le train, Saint-Jory recèle un patrimoine intéressant avec l’église du XVe siècle, le château du XVIe siècle classé aux Monuments Historiques ou la chapelle Beldou. Disposant de surfaces agricoles sur un tiers de sa superficie et une petite centaine d’hectares de surfaces boisées, Saint-Jory reste une ville résidentielle qui abrite un parc immobilier composé à 85% de maisons individuelles.

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